Par un soleil radieu

Dès que l’on entre dans « LE » bar de l’île l’on sait que l’on va passer un bon moment. Non il n’y a pas de gogo danseuses (« c’est nul » aurait un jour commenté Taki dit « L’enflure »), seul trafic de produit donnant des effets secondaires plaisant: l’alcool.
Mais pas n’importe quel alcool. Le barman et gérant de l’endroit de père en fils depuis maintenant trois cents ans, connais tous les cocktails, tous les jus de fruits, sodas et autre mélange qu’il existe. Mais ça, ce n’est que le BA-BA du BTS Barman à l’université d’Omatsuri. Non, ce qui fait vraiment la différence (« y a pas de différence s’il y a pas de gogo » aurait dit Kumadori-san du CP9 un autre jour).
Hum…pardon, je disais donc, ce qui fait vraiment la différence, ce n’est pas l’emplacement sur la plus grande place de la ville, ce n’est pas son ambiance exotiquement insulaire avec ses statues de la religion de « Maic Bouh-ré », ni ses palmiers, sa terrasse à ciel ouvert avec piscine,non ce qui fait vraiment la différence c’est la « touche maison ». Une technique secrète transmis de génération en génération, perfectionné avec le temps, remise à niveau pour se surpasser encore et encore et produire des milliers d’effets différents sur les clients.
Des Cocktails maisons qui vous donnent l’impression d’être une fourmi parmi les géants, d’être un aigle pêchant au-dessus des mers, d’être richissime et séduisants, le roi des voleurs ou encore…un poulet. Et oui, quel terrifiante expérience que d’être un poulet pendant quelques heures.
C’est donc dans ce bar renommé dans le monde entier et plus encore que se trouve un jeune garçon de dix-sept ans: Makoiyo Hibari. La mine songeuse, il regarde la carte des boissons, hésitant quant à la commande à passer. Sa veste noire légèrement posée sur ses épaules donnait l’impression de voir un étudiant en vacance, peut-être est-ce le cas? Si seulement on en voyait pas le brassard avec une tête de mort sur son bras gauche, rajouté aux deux armes en métal accroché à sa ceinture, il n’y avait plus de doutes, il s’agissait d’un pirate!
Le barman tranquillement accoudé à son bar discutait joyeusement avec l’individus, enfin, pour le moment il parlait et le jeune homme hochait la tête où grognait d’approbation (ou désapprobation, l’on ne savait pas vraiment) en réponse.

-Alors que veux-tu gamin? Demanda le barman. « je peux te faire un cocktail maison si tu le souhaites » laissa-t-il échapper tout doucement comme s’il exauçait le plus beau vœu du monde.

-Hum…Ouais ça m’a l’air bien, va pour un cocktail maison, je te laisse choisir « chef» ! … Par contre, ne m’appels plus jamais « gamin » ou je te battrais à mort.

Le regard du jeune pirate était aussi froid que les glaces congelés des pôles mais criant de vérité menaçante, son sourire carnassier affiché sur son visage. Pourtant le barman n’en fut pas intimidé plus que ça, il en avait vu d’autres. Rigolant doucement, il lui accorda sa requête.

-Tiens goûtes moi ça, tu m’en diras des nouvelles. J’ai appelé ça le « Sous-marin». Ça te fera dix berrys.

Une fois payés, le garçon s’installa confortablement sur le « siège-tabouret » (un tabouret rembourrés et avec accoudoir et dossier comme un siège) et sirota tranquillement sa boisson. Commençant déjà à ressentir les déstabilisent effets de la boisson, l’alcool lui montant rapidement à la tête.

Omatsuri, la belle île Omatsuri, si belle et si grande, une île ou tous les rêves étaient possibles et réalisables. N’allez pas demandé l’impossible tout de même car ce n’est qu’un endroit de plaisir et d’amusement, ce n’est pas le bureau de dieux. Soleil, chaleur, plage, filles légèrement vêtus et cocktails à gogo, c’était la carte que proposait Omatsuri et en bonus de belles rencontres si le temps le permettait, quoi demander de mieux ? Cela faisait déjà quelque temps qu’Almárean était arrivé et déjà l’on pouvait voir que sa peau avait légèrement changé de couleur pour s’assombrir un tout petit peu, le soleil tapait dure et personne ne s’en plaignait ! Sauf les enfants de la lune mais il ne devait pas y en avoir ici, ceux-ci préférant les îles nordiques ou le soleil était rare. Ici pas de problèmes en particulier mis à part les personnes ayant un peu trop abusé des cocktails servit au bar mais ils étaient très vite stoppé par des gardes qui savaient comment si prendre. De vrais professionnels en autre. En ce jour ensoleillée l’homme s’était rendu dans un premier temps au bar, il connaissait assez bien le gérant à présent qui était une connaissance, il avait apprit beaucoup de choses sur cette île et ses habitants, il s’était dit qu’il devrait écrire une petite histoire, une petite pointe de guetté sur ce monde de brute ne faisait pas de mal !

La plage était bondé … Comme à son habitude mais Almárean avait décidé de poser ses affaires au bar, ce ci grand bar qui accueillait tellement de monde. Il avait déposé ses affaires sur une chaise tabouret, en autre un siège rembourré mais ayant la taille d’un petit tabouret. C’était très relaxant et pour écrire quelques paragraphe c’était e bonheur. Il avait laissé ses affaires sous ce dit siège et s’en était allé se baigner pour se rafraichir car le temps était bien trop lourd aujourd’hui. Quelques minutes plus tard il revint … Une serviette autour de la taille, ses cheveux blancs plaquait sur sa peau humide, une agréable sensation de fraicheur le prenait. Avant de rejoindre son fauteuil il passa au bar, un jeune homme apparu de derrière le comptoir, c’était un gamin qui faisait son apprentissage auprès des plus grands. Bien que la tradition voulait que le bar soit tenu par les membres de la même famille, le gérant se devait de recruter du personnel, Avec un sourire l’homme s’approcha en salua le gamin.

« Bonjour John ! Un Coconut Kiss s’il te plait ! Pas d’alcool pour le moment, un peu trop tôt non ? »

« Bonjour Mr. Je vous fais ça tout de suite ! Vous savez … Ici il n’y a pas d’heure pour boire, mais je penses que vous vous en êtes aperçu non ? »

Effectivement … Des gens étaient déjà dans des états comatiques très tôt l’après midi … Quel état de dépravation tout de même … Les gens ne savaient pas se tenir. Quoi qu’il en soit il discuta encore un peu avec le petit John et s’en alla finalement vers sa chaise, un verre à la main, mais à son arrivé il constata que quelqu’un s’était déjà emparé de son siège favoris, un homme aux cheveux noir avec un foulard tête de mort. Un pirate ? Très certainement mais à quoi bon savoir s’il était bon ou méchant ? Il s’approcha avec un sourire.

« Excusez moi, mais puis je reprendre mes biens ? »

D’un signe de main il lui montra qu’il y avait bien quelque chose sous son siège. Dans ce même instant il posa son cocktail sur la table à côté, il voulait simplement récupérer son sac et ne pas déranger l’inconnu qui semblait dans un état de réflexion.

-Blop…Blop,Blop…

-Hein? Quoi?

Makoiyo ne comprenait rien à ce que lui demandait la pieuvre devant lui. D’ailleurs ça faisait deux minutes qu’il ne comprenait plus rien…depuis ce satané cocktail!
Un subtil mélange d’eau de mer et de fruits de l’îles tels des noix de coco et des oranges, rajouté à cela quelques doses de vodka et le tour était joué! Sincèrement ce n’était pas mauvais, la saveur des fruits restait quelques moments en bouche après chaque gorgée, c’était même plutôt bon.
Le problème c’était que depuis deux minutes il avait l’impression d’être dans un aquarium… Petit à petit tous les clients du bars c’étaient transformés en poissons, une raie par-ci,un poisson-clown par là… Hibari lui-même s’était métamorphosé: D’abord il avait vu la peau de ses mains se gélifiait devenant plus gluante puis ses doigts se collèrent les uns aux autres et des membranes translucide de peau s’étiraient mentant entre chaque doigt. Au début c’était marrant, ça faisait « éventail ». Mais rapidement c’est devenu plus problématique, le verre n’arrêtait pas de glisser entre ses mains/nageoires, pour boire il était obligé de se pencher et boire à la paille, quelle honte…
Une fois qu’il fut à la moitié de son verre, des branchies sont apparues sur son cou et en découlait un bruit de sucions à chaque fois qu’il inspirait…très dérangeant. Enfin des ailerons avaient poussé dans son dos et au sommet de son crâne, il en était passablement énervé de la honte que ça lui procurait.
Pour saupoudré le tout, la pieuvre du bar était venu lui « parler ». De ces quatre bras elle lui montrait un truc sous sa « chaibouret » comme l’avait surnommé Hibari.
Ce dernier y jeta un rapide coup d’œil et s’aperçut qu’uns sac d’affaires y était posé et quand il remonta son regard vers la personne pour savoir ce qu’elle voulait vraiment, celle-ci s’était installé sur une chaibouret en face de lui et sirotait son cocktail avec nonchalance.

-Je ne parle pas votre langue, lui dit Makoiyo, Heu…Blop,Blop,Blop? Essaya-t-il dans la langue de son interlocuteur

Nan mais comment pouvait-il essayer de parler le poulpe?! Ce cocktail lui avait retourné le cerveau, faudra qu’il fasse l’impasse dessus à l’avenir!
Il voulut se retourner le bar-man pour se plaindre mais ce dernier était devenu une énorme baleine bleue.
Mais dans quelle merde s’était-il fourré…

-Bon parlez toujours on verra bien si je comprends, dit-il à l’inconnu son visage dans sa nageoire…

Il faisait un temps splendide sur l’île d’Omatsuri. Le soleil et sa chaleur surplombait toute la zone et donnait envie de flemmarder. La jeune femme avait quartier libre, elle s’était donc dit qu’elle pouvait aller au bar du centre-ville, l’unique bar de l’île d’ailleurs. Elle avait opté pour une jolie robe beige en toile, elle avait mis au placard sa tenue traditionnel : son corsage noir aux dentelles bleues turquoises, sa jupe et sa ceinture. Elle avait gardé pour seule arme sa dague cachée sous sa robe, accroché à sa jarretière. Il fallait tout de même un minimum pour se défendre. Ses longs cheveux étaient attachés en une haute queue de cheval, seul sa frange tombait devant son visage. Cependant on pouvait clairement voir ses yeux noisette.

En entrant dans cette taverne, on pouvait voir une somptueuse terrasse à ciel ouvert, une piscine au centre et le comptoir en face de l’entrée. Il y avait du monde, d’ailleurs ces personnes semblaient plus ou moins éméchées alors qu’il n’était pas encore l’heure pour cela. A son entrée plusieurs têtes s'étaient tournées, Shizuka était souriante et n'avait pas envie de se prendre la tête aujourd'hui. Elle se dirigeait vers le comptoir pour commander un cocktail sans alcool, pour le moment. Elle hésitait entre un Coconut Kiss et un Bella Luna. Qu’est-ce qui lui ferait le plus plaisir… Finalement elle allait goûter aux deux. Après tout elle pouvait se reposer sur une chaise longue au soleil avec ses cocktails. Elle posa ses coudes sur le bar, en regardant rapidement à côté de qui elle se trouvait, et demanda en premier lieu un Bella Luna.

Le barman la fit patienter quelques minutes le temps de la préparation. Elle regardait ce que faisaient les deux hommes à côté d’elle. Apparemment l’un était déjà ivre et l’autre semblait sortir de l’eau. Elle haussa les épaules et se tourna vers le comptoir pour observer le jeune barman faire sa préparation. Lorsqu’elle bougea la tête, ses cheveux suivirent le mouvement de façon lente et souple. Elle paya le cocktail et se dirigea vers la chaise longue en bois face à la piscine.

*Enfin du repos !*

Lentement, elle posa son verre sur une table basse, en bois également, et s’y installa. Elle regardait les gens qui se trouvaient dans la piscine et autour de ce même bassin. Ils étaient tous en maillots et semblaient heureux de pouvoir se rafraîchir. Shizuka se mit à penser qu’elle aurait pu prendre son maillot également, mais finalement elle pourrait se reposer sans rien faire d’autre que de narguer le soleil. En effet, elle aimait se mettre au soleil et malgré le fait que sa peau restait toujours aussi blanche, elle n’attrapait jamais de coup de soleil.

Elle ferma ses yeux un instant afin de sentir les rayons glisser sur sa peau douce et fraiche. Que c’était bon de ressentir la chaleur sans en subir de conséquence.

La scène était des plus étranges … L’homme assit sur la chaise ne semblait plus dans son état normale, ses pupilles étaient totalement dilatés, avait il prit une substance qui donnait des hallucinations ? En d’autre terme de la drogue ? Car le jeune homme, d’après ses dires ne comprenait pas la langue que parlait Almárean … Pourtant lui aussi utilisait le même style de langage. Vraiment bizarre … Mais apparemment il avait comprit qu’il y avait des affaire sous son siège et que ça devait surement être celle de l’inconnu qu’il ne comprenait pas. D’un geste lent et calculé, Almárean se courba pour récupérer ses affaires simplement installés dans un sac de voyage. Il le prit dans sa main et le déposa sur sa chaise à quelques mètres de la. Cet homme était décidément bizarre, ses yeux bougeaient bizarrement dans leurs globes, il semblait … complètement déboussolé. C’est en détaillant cette homme en costard noir que l’écrivain découvrit le verre problématique, une substance bleu avaient étés déversé à l’intérieure et cette substance n’était pas la plus recommandable à cette heure de la journée … Un cocktail auquel il ne faut pas trop se frotter sous peine de quelques hallucinations … Le « Sous Marin » c’était son nom … Une forte dose d’alcool pour les hommes poissons … Eux qui ne ressentent pas de la même façon l’alcool que les humains. Habituellement, ceux qui buvaient cette boisson avait l’impression de planer mais la, le jeune homme semblait plutôt avoir des hallucinations …

« Mais que pouvez vous donc voir … »

Il ne s’adressait pas vraiment à l’homme en question mais c’était plutôt pour lui … Son imagination était en route et il se souvint de comment inverser ou minimaliser les effets de cette boisson. La couper avec une autre boisson, un cocktail servit ici même, il devait en boire que quelques goutes et les effets s’estomperaient peu à peu, mais encore fallait il qu’il trouve ce cocktail car il n’avait pas assez pour s’acheter la soit disant boisson, oui il n’avait pas prit toutes ses affaires … IL avait simplement prit de quoi écrire et de quoi s’acheter à boire. Il devait donc faire appel à la bonne volonté des gens … Un bref regard circulaire du « bar » lui permit de repérer la potion au ci belle couleur jaune orangé. Servit dans un verre plutôt basique. Il était posé sur une table basse, impossible de voir son propriétaire qui devait être couché sur sa chaise de dos à l’écrivain. Sans plus attendre il se leva et s’approcha, l’endroit était au soleil et une jeune femme y était confortablement installée. Elle profitait simplement du soleil qui lui était offert … Qu’elle femme ne l’aurait pas fait ? Avec un petit sourire Almárean prit la parole.

« Hum … Excusez moi de vous déranger mais j’ai un … service à vous demandez. »

Il attendit quelques instants, le temps que la jeune femme révèle ses yeux noisettes. Ca devait être plutôt troublant de se faire aborder par un homme et surtout un homme qui venait directement lui demander un service … A noter que la jeune femme n’était pas des plus banale, elle pouvait s’imaginer bien des choses de la part de cet inconnu aux cheveux blancs avec une pierre incrusté sur son front.

« Voyez vous … Cette personne assise là bas à bu une boisson … Un peu trop alcoolisé et elle a des effets assez bizarre sur les être humains … La solution est qu’il boive une boisson comportant du citron ou de l’orange … Et votre cocktail en comporte … Ce serait simplement pour un emprunt … Je vous offrirez un autre cocktail plus tard … »

La situation était bien résumé, il n’y avait plus qu’à espérer que la jeune femme accepte sinon le pauvre homme serait encore dans cet état pendant quelques heures … Personnellement il ne connaissait pas ce type mais Almárean était plutôt du genre à aider son prochain et non le laisser … dans sa merde.

***
Je pense qu'Arashi peu répondre avant toi non ? Ou tu veux faire quelque chose de débile ? x)

La jeune demoiselle préférait ne pas s’occuper des importuns car en général ils n’étaient pas des meilleures fréquentations. Cependant, elle ne savait pas trop pourquoi, ils étaient généralement de ceux qui ne pouvaient pas s’empêcher de venir l’aborder. Il était vrai, que d’habitude, elle appréciait ce genre de chose puisqu’elle pouvait retourner la situation à son avantage, mais aujourd’hui n’était pas un jour où elle cherchait à berner les gens, non elle voulait du repos. Shizuka gardait ses yeux fermés et semblait vouloir que son âme s’échappe d’elle pour voguer dans les nuages. C’était une façon pour elle de se sentir bien et de se ressourcer.

Une silhouette s’approcha d’elle, elle sentit qu’il y avait quelqu’un à ses côtés. Elle ne se trompait pas, cette personne s’excusa de la déranger. La pimpante pirate ouvrit les yeux et l’observa de ses yeux si beaux lorsque le soleil s’y reflétait par fragment. Il avait les cheveux longs et blancs, sur son front se trouvait une sorte de pierre précieuse comme un bijou qui pouvait le protéger de quelque chose de mystique. Elle se demandait bien ce qu’il lui voulait, et surtout ce qu’il entendait par « service »… Hochant légèrement la tête elle décida de lui répondre.

- Dites toujours, je verrais si ce service que vous me demandez peut être acceptable.

Ce n’était pas avec un ton dur et froid qu’elle avait dit cela, mais plutôt avec un semblant de sourire fin et frêle, il y avait aussi un peu de mise en garde dans sa façon de parler, comme si elle voulait lui montrer que si sa demande n’allait pas dans son sens, il ne pouvait rien espérer d’elle. Il lui montra l’homme accoudé au comptoir et qui semblait peu frais. L’homme qui se tenait devant elle venait de lui résumer la situation et espérait qu’elle lui donne sa coupe pour aider le pauvre hominidé. C’est alors que la jeune demoiselle s’enquit d’une profonde réflexion. Elle voulait absolument goûter à ce cocktail, mais elle pouvait aider quelqu’un. Ce n’était pas tout les jours qu’elle pouvait agir en tant que convenable personne, de plus l’homme aux cheveux blancs lui proposait de la dédommager en lui offrant un autre verre. Elle fit un sourire plus franc et plus beau que le premier et pris son verre posé sur la table basse en bois. Elle le tendit à l’homme qui semblait vouloir aider son prochain. Elle le trouvait admirable et quelque part lui jalousait cette façon de faire.

- Si ça peut aider votre ami, je ne suis pas contre de vous le donner. Allez-y et aider le. Je crois, en effet, qu’il en a bien besoin en ce moment.

La jeune femme observait le pirate accoudé au bar, puis regarda celui aux cheveux blancs. Elle voulait voir ce qui allait se passer, une fois que l’autre aurait retrouvé ses esprits.

Le grand chevelus se leva, pris son sac et s’assit en face de lui, Makoiyo l’avait vu « zieuter » son cocktail en passant et son froncement de sourcil puis son petit sourire lui firent comprendre qu’il avait saisi la situation (bien que Makoiyo lui-même n’avait pas compris…), des mains (les quatre) il lui fit signe d’attendre, le désormais homme poisson se contenta de relever un sourcil puis suivis du regard l’autre poulpe chevelus aller sur la terrasse. Là-bas il demanda à une anguille géante allongé sur un transat quelques choses.

« tiens je ne savais pas que les poulpes et les anguilles pouvaient se parler » pensa-t-il. L’anguille se trémoussa, releva la partie supérieure de son corps (enfin ce que Makoiyo supposa être la partie supérieure et se retourna vers le bar vers…lui!

Elle le fixait de ses petits yeux noisette et comme pour répondre à cette fixation, Makoiyo pencha légèrement la tête à la manière d’un chat et se mis à la fixer aussi. Il manqua presque de remarquer le retour de la pieuvre humaine. Là encore elle baragouina quelque chose puis versa dans le verre du pirate un liquide orangé.

-Hey! S’exclama Makoiyo indigné, recommence ça et je t’explose ta tête sur se comptoir!

La pieuvre leva les mains en signe de « calmer le jeu » tandis que le barman-baleine s’excita tout d’un coup affolés, rangeant ses verres et bouteilles traînant encore sur le dit comptoir. Ces « réponses » aux paroles du pirate attisa sa curiosité. Alors comme ça, il me comprenne? Ou est-ce juste le ton de ma voix?

-Toi l’homme-baleine! Donne moi un double café express et fissa!

Le barman sourit et retourna s’occuper de sa demande, laissant le brun en costume tirer ses propres conclusions. Il n’en fut déranger que par l’autre pieuvre avec qui lui il ne comprenait rien, toujours ces satanés « blop,blop ». Il lui montrait son verre de la main puis montrait le pirate.

-Je ne comprends rien à ce que tu racontes, tu veux quoi? Que je le bois ?

Le poulpe agita très fortement sa tête pour acquiescer ce qui donnait un certain effet comique à la scène vu que toutes ses tentacules suivaient le mouvement.

-Après ce que tu m’as mis dedans? Je ne sais même pas ce que c’est!

Makoiyo n’ayant peur de rien (quel homme! ) , il prit le verre et le vida d’un trait (presque la moitié du cocktail). Puis se mit à fanfaronner devant l’individus:

-Ha,ha! T'en dis quoi de ça, hein monsieur le takoyaki?! Peur de rien moi!

Puis Makoiyo partit dans un grand rire avant de boire son café.

La jeune femme semblait prompte à coopérer avec Almárean, un grand sourire vint confirmer ses idées et elle accepta de lui donner la boisson qui aiderait son « ami » à se sentir mieux. Comme elle le disait si bien, le jeune homme ne semblait pas en forme et c’était peu dire … Il semblait vraiment être sur une autre planète à ce moment la, ses yeux cherchant quelque chose dans les bouteilles proposées dans le bar. Ce cocktail était d’une puissance dévastatrice pour les humains, Almárean se promit de ne jamais gouter ce cocktail ou du moins pas sans un Bella Luna a porté de ses mains. Avec un grand sourire l’écrivain attrapa la dite boisson.

« Merci infiniment, ca va lui faire du bien … j’espère. »

Il s’en alla vers l’homme qui était en train de regarder le ciel comme s’il y avait des poissons dans le ciel … C’était vraiment étrange comme appréhension et ça donnait légèrement envie de rigoler à l’écrivain mais son self contrôle l’en empêchait. Il versa dans le verre le liquide jaune orangé tout en expliquant à l’homme que c’était un pseudo antidote et qu’il devait le boire mais l’inconnu s’enragea et frappa sur le bar, disant clairement que s’il recommençait à gâcher son cocktail, il allait lui faire passer un mauvais quart d’heure. Comme ci un homme ivre mort allait lui faire peur … Tout en sortant du contexte il demanda un café à l’homme baleine … Homme baleine ? Le pauvre barman ne ressemblait pas du tout à cette créature … Le cocktail donnait des hallucinations ? C’était drôle comme état d‘esprit.

« Buvez … Ca fera plus d’effet qu’un café je vous l’assure … »

Il ne comprenait définitivement rien à ce que lui disait Almárean ce qui commençait à l’énerver quelque peu. Ce cocktail faisait des ravages … Il parlait tout seul … Disant qu’il ne buvait pas son verre à cause de se qu’il y avait à présent dedans … Finalement il le bu d’une traite comme par défis contre Almárean, c’était une bonne chose, il allait se sentir mieux à présent …

« Heureusement qu’il a bu le remède sinon je l’aurai assommé … »

Il se tourna vers la jeune femme qui avait gentiment offert son cocktail pour la bonne cause et lui offrit un merveilleux sourire. Il devrait lui rendre la monnaie de sa pièce le plus rapidement possible.

Après l’avoir remercié, l’homme au bijou frontal se dirigea avec le cocktail vers son « collègue ». L’ami de l’emprunteur de cocktail s’était mis à la fixer également, lorsque la jeune fille l’avait observée. Il n’avait même pas remarqué l’écrivain se placer en face de lui. De là où elle se trouvait, elle n’entendait pas la conversation. Cependant le pirate grisé avait l’air très en colère contre l’homme aux longs cheveux blancs.

L’espace d’un instant, elle se dit qu’elle allait devoir intervenir si jamais ils en venaient aux mains. Finalement ce ne fût pas le cas, elle regardait toujours et vit une chose extraordinaire : l’homme bu d’un trait son verre en guise de provocation, mais son confrère avait versé le Bella Luna dans le contenu. Elle espérait sincèrement qu’il y aurait un mieux d’ici peu.

L’homme qui était venu l’aborder, un peu plus tôt, se tourna alors vers elle et lui fit un sourire agréablement magnifique. Elle espérait qu’il tiendrait sa promesse, elle avait pris juste ce qu’il fallait pour ses deux cocktails. Elle se leva de son transat et se dirigea vers les deux hommes.

- ça va mieux ?? Demanda-t-elle en regardant le pauvre homme qui riait à présent.

Elle fit un léger sourire à l’écrivain et se rendit au comptoir. Elle vit le barman qui était en train de regarder son client avec un regard noir. Il avait dû ne pas aimer une remarque de ce dernier. Elle lui fit un beau sourire et lui demanda un Coconut Kiss. Elle régla sa boisson et pria pour qu’elle ne sauva pas une autre personne sans avoir put goûter aux délices du bar. Elle attendit un instant, voulant s’assurer que le jeune homme allait bien. Il lui semblait moins bizarre que tout à l’heure alors elle décida de retourner s’installer sur la chaise longue.

-Pfou! Plus jamais ça, en tout cas merci beaucoup tous les deux.

Makoiyo était maintenant complément revus à la « normal » et n’avait plus toutes ces hallucinations concernant la vie maritime. Elles avaient été tellement forte qu’il doutait encore que ça ne soit que des hallucinations. Mais maintenant c’était bon, il s’en était sorti grâce à ces deux personnes. La première était le type qu’il avait pris pour un poulpe. En réalité, il s’agissait d’un grand homme plutôt jeune avec un drôle de bijou dans le front ,« sans doutes une religion autochtone » pensa-t-il, l’homme avait de longs cheveux blond plutôt soyeux, ce qu’il avait pris pour les tentacules. Accoudés au bar, il lui souriait gentiment mais un brin légèrement moqueur tandis que la demoiselle était reparti s’allonger à la terrasse. Dorénavant à peu près sobre, Makoiyo engagea la conversation avec l’homme:

-Ça me fait penser que je ne connais pas votre nom, monsieur?

L’inconnu lui répondit tout en lui tendant la main, un salut en bonne et due forme, cet homme connaissait les bonnes manières. Rapidement il lui expliqua qu’il l’avait vu dans son état plus que bizarre et avait naturellement eu envie de lui venir en aide. Makoiyo hocha la tête à la fois pour montrer qu’il prenait note et pour le remercier mettant sa fierté de côtés pour le moment. L’homme, Almerean, lui raconta ensuite ce qu’il c’était passé et donc le rôle de la demoiselle, de fait en la mentionnant, le brun coula un regard de biais vers cette dernière; elle était maintenant en train de tremper ses pieds assis au bord de la piscine privée du bar tout en sirotant son «coconut kiss» .

Il décida d’aller la remercier aussi et se dirigea vers elle, debout à ses côtés et Almeria la gauche de la fille, il la remercia et lui demanda aussi son nom. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus été aussi sociable, peut-être un effet à retardement du cocktail « remède »? Il n’en savait rien mais garda cette question dans un coin de son esprit. Pendant qu’ils parlaient de tout et de rien, Almerean s’était assis et avait commencé à se présenter, après tout pourquoi pas, ils ne se connaissaient pas du tout. Makoiyo appris qu’il était un écrivain et pour confirmer ses dires, il leur montra quelques ébauches de son travail. Le pirate remarqua qu’il était plutôt doué dans son travail de fait, un certain charisme émanait de lui et il était agréable de l’entendre parler et narrer ses aventures passées. Malgré cela, il remarqua que l’écrivain avait une nette tendance à laisser son regard « s’égarer » dans le décolleté de la demoiselle ce qui arracha un sourire sur le visage de Makoiyo.

Puis vint son tour de se présenter plus en longueur…ce qui tourna court:

-Makoiyo Hibari,j’aime l’ordre le calme et la discipline, pirate.

Ces deux interlocuteurs restèrent sans voix quelques secondes pris au dépourvu puis Arashi Shizuka, la fille, se présenta elle aussi.

Au bout de trois quarts d’heures, après avoir parlé du beau temps et vider quelques verres ( sans alcool pour Makoiyo, il avait retenu la leçon, il finirait la journée au jus de fruit), ils décidèrent d’aller faire un tour au parc d’attraction. Enfin Almaeran décida d’y aller en disant que le pirate risquait bien de tomber des nus…ou de faire un massacre. Makoiyo leva un sourcil et eut un reniflement hautain à l’encontre de l’écrivain tandis qu’Arashi se contenta d’un léger sourire comme quelqu’un voyant deux chatons jouer ensemble à se mordiller.

~ T E R M I N E ~
~ Suite ~

Barbe à Papa & Pomme d'Amour__#