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 Capitaine Faradday, la légende

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AuteurMessage
Capitaine Faradday
Colonel
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Capitaine Faradday


Masculin
Nombre de messages : 341
Age : 33
Emplacement : Water Seven
Appellation : La Tête

Fiche Personnage
Grade: Capitaine
Equipage: Capitaine Faradday
Niveau: 5

Capitaine Faradday, la légende Empty
MessageSujet: Capitaine Faradday, la légende   Capitaine Faradday, la légende EmptySam 13 Juin - 20:07

Les rayons du soleil se permirent une bravade entre les arbres et illuminèrent le bois recouvert de son manteau de neige. Le Capitaine accueillit cette vague de chaleur et de luminosité avec plaisir. L’île hivernale ne faisait pas de cadeau à ses vieux os. Le poids des ans pesait sur ses épaules tandis que le froid réveillait l’arthrite de ses articulations.
Il n’avait pas neigé depuis deux jours et leurs traces étaient encore visibles. Faradday arrêta son cheval et posa pied à terre. Il s’agenouilla près des traces et les décrypta. Les restes d’un feu de camp gisaient sur le sol. Ici, ils avaient eu affaire à un ours affamé. Du sang ternissait le blanc de la neige et de profonds sillons parcouraient la matière blanche. L’un d’eux s’était fait blessé par l’ours, une blessure sérieuse, apparemment, au vu de la quantité d’hémoglobine. Puis, ils avaient pris du bois dont ils avaient enflammé le bout et avaient fait fuir l’ours en le menaçant de leur torche.
Bien, sur six hommes, il n’en restait plus que cinq valides. Intérieurement, il félicita l’animal puis rejoint son cheval et y monta. La Tête se remit en route vers l’est, où les pillards avaient fui dans l’espoir de rejoindre le port le plus proche. Faradday avait ordonné à ses hommes de l’attendre là-bas et de couper leur fuite, s’il le fallait.
Mais il les voulait pour lui seul. Il ne se contenterait pas d’une arrestation et d’un jugement sommaire pour qu’ils finissent pendus. Il voulait leur trancher lui-même la gorge, planter sa lame dans leurs corps, voir leurs habits recouverts de leur propre sang.

A la tombée de la nuit, il vit une lueur au loin entre les arbres et sut que c’était un feu de camp. Enfin, il les tenait. Après trois jours de traque dans les landes enneigées de l’île de Norf, il les tenait. Le vieillard descendit de son cheval et s’approcha discrètement. Caché derrière un buisson, il observa les hommes réunit autour des flammes. Le sixième, blessé, était allongé sur une paillasse et transpirait abondamment. Un large bandage rougit recouvrait son épaule droite. Il fermait les yeux mais ne dormait pas. C’était lui qui se trouvait le plus près de Faradday. Celui-ci dégaina sa dague et, d’un pas sûr, sortit de sa cachette. En le voyant arriver, ils se levèrent d’un bond et dégainèrent leurs armes. Le plus grand de la bande, un gaillard à la silhouette élancée, prit la parole. C’était lui le chef.

- Bonsoir, Capitaine. Je vous inviterais bien à partager notre feu, mais il commence malheureusement à s’éteindre. Malgré ces paroles sarcastiques, Faradday sentait la peur chez lui, et chez les autres. C’est normal, en face d’eux se trouvait une légende vivante de la Marine. Bien que vieux et amoindri, il était encore capable de les vaincre.
- Ce n’est pas grave, je le ranimerai avec vos cadavres.

Cette réplique fit l’effet d’un coup de poing sur les brigands. Le Marine ne comptait pas les arrêter comme sa fonction devrait l’obliger. Non, il voulait les tuer. Bien sûr, ils le savaient au plus profond d’eux-mêmes, cet homme les avait traqué sans cesse durant trois semaines, d’îles en îles. Lui et ses militaires avaient coulé le navire des brigands à proximité de la côte de Norf. Et cela faisait trois jours qu’il les suivait à travers les arbres. Ils avaient brouillés les empreintes, créer des traces dans le but de le tromper, mais il avait toujours retrouvé leur piste. Ils le savaient mais gardaient cette pensée enfouie. Leur peur était tangible, en tant normal, cela l’aurait fait sourire, mais pas aujourd’hui. Le Capitaine restait impassible, ne bougeait pas. Il les regarda se déplacer et s’éparpiller autour de lui pour l’encercler. Leurs mouvements fébriles et manquant d’assurance lui firent entrevoir la victoire. Mais ce ne sera pas une victoire, ce sera un massacre.

- Il y a trois semaines, vous avez tué un homme pour lui prendre son argent. Pour une poignée de Berrys. Aujourd’hui, je vais vous torturer et vous tuer. Gratuitement.

Cédant à la panique, l’homme à sa gauche transforma sa peur en rage et se jeta sur le vieillard. Celui-ci détendit son bras gauche et l’accueillit d’un revers qui vint lui trancher la jugulaire. Le pillard mit les mains à sa gorge, essayant de retenir la vie qui s’échappait de son cou. Mais il mourut dans les secondes qui suivirent. Les quatre derniers fondirent sur lui.
Faradday décocha un coup de poing qui s’écrasa sur le visage du chef, qui s’écroula en arrière, le nez défoncé et la gueule en sang. Le Vieux s’abaissa pour esquiver un coup d’estoc et planta son couteau dans le ventre de son assaillant. Il agrippa le mort en sursis et le balança sur ses deux amis, l’un d’eux chuta, l’autre réussit à reprendre son équilibre. Juste à temps pour voir sa mort arriver, pour voir les yeux emplis de rage du vieillard qui le fixaient. Mais il ne vit plus ses yeux, il ne vit plus rien lorsque la lame lui rentra dans le menton pour remonter jusqu’au cerveau.
Le brigand tombé s’était relevé. Affolé, il tourna le dos à la scène de bataille et s’enfuit à toute jambe. Le Capitaine fit tournoyer son arme dans sa main pour la saisir par la lame et, d’un geste vif, la lança. Elle atterrit entre les omoplates du fuyard qui tomba lourdement au sol dans un dernier râle.
Le calme revint enfin.

Le haut gradé se tourna vers le chef, qui essayait toujours de reprendre ses esprits après le puissant coup de poing qui l’avait envoyé au tapis. Il s’abaissa, prit le brigand par les cheveux et le traîna jusqu’au feu.

- Comme je te l’ai promis, enfin de putain, je vais ranimer ce feu.

Et il plongea la tête de l’homme dans les flammes. Ses cris étaient horribles. Le feu attaqua le bras du Marine mais il s’en fichait éperdument. Il ne ressentait aucune douleur, seulement de la haine et une puissante envie de meurtre. Ces bâtards avaient assassinés son plus vieil ami, son seul ami, Winter, tout ça pour cinquante mille malheureux Berrys.
Finalement, sa victime s’arrêta de crier et Faradday le lâcha.
Il observa les morts de son regard haineux une dernière fois, puis repartit rejoindre son cheval.

Lorsqu’il arriva en ville, ses hommes ne lui posèrent aucune question, et il en fut reconnaissant. Tout ce qu’il voulait, c’était un bon lit. Cette traque avait épuisé son corps rongé par le temps. Allongé sur son lit, dans une chambre réservée de la taverne, il s’endormit.

- Il est mort. Affirma Ledott, le médecin en chef de l’unité du Capitaine Faradday.
Les soldats rassemblés dans la chambre n’en crurent pas leurs oreilles. Leur Capitaine était mort. Mort dans son lit. Les Marines morts dans leurs lits pouvaient se compter sur les doigts des mains tant c’était un métier dangereux.
Qui aurait pu le croire ? Le grand, le fort, l’intelligent, l’increvable Capitaine Faradday avait rencontré la Grande Faucheuse dans un lieu de calme et de repos. Lui qui flirtait incessamment avec le risque. Lui qui narguait l’outre monde depuis septante-huit ans. Lui qui avait traversé tant de batailles et en était ressortit en un seul morceau.

En l’espace d’une nuit, la légende vivante était devenu légende.
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